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Ta cervelle est raccornie, Tigellin
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Tu sous-estimes mon talent et ma "Troie"..
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Imaginez la puanteur à Rome aujourd'hui.
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Ils ne te puniront pas pour avoir quitter
Antium sans le consentement de Caesar ?
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Il va composer de la poésie
pendant deux jours.
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Et je ne peux pas vivre sans toi.
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Je savais que tu viendrais
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Je tourne mes yeux,
regardant votre ombre,
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Qui emprunte le charme de ton corps,
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Elle est légère comme si naissait l'écume
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Où que tu marches,
des papillons et des fleurs...
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Je ne peux pas resté assis et
immobile. Pétrone, Vinicius.
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Malgré mon âme troublée et triste,
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j'estime que je peux présenter
cette chanson en public.
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Tu peux paraitre ici, à Rome, et en Achaïe.
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Quand je joue et que je chante,
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je découvre des plaisirs,
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que je ne peux nommer ou comprendre.
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Je peux seulement les sentir.
Et quoique puissant et divin,
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Je me sens aussi
minuscule que la poussière.
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Seuls les grands artistes sont
capables d'être aussi humbles.
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Je sais ce qu'ils écrivent sur les murs de Rome.
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"Matricide, uxoricide"...
Je suis un monstre pour eux.
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J'en arrive à me demander
si je ne suis pas un tyran.
:21:59
Des actes cruels ne dénotent
pas toujours la cruauté !