:11:02
Des jours meilleurs guériront cela.
:11:04
Ne vous faites pas de souci
si ce n'est qu'une question d'argent.
:11:07
Il y a autre chose.
:11:10
Docteur...
:11:13
C'est trop embarrassant.
:11:15
Vous parlez à votre médecin, madame.
:11:17
Quand nous étions mariés,
il était si fort, si viril,
:11:24
et maintenant...
:11:28
Docteur,
:11:31
parfois il se prend pour une fillette
qui fait l'école buissonnière.
:11:35
Oh.
:11:36
Il ne met plus de pyjama
:11:38
et porte maintenant des chemises de nuit.
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Je n'aime pas cela.
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Moi non plus.
:11:45
C'est si désespéré.
:11:47
Pas du tout. La psychiatrie moderne
a un moyen de régler ces problèmes.
:11:51
Croyez-moi, quelques soins adaptés
:11:53
lui feront remettre des pyjamas
en un rien de temps.
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- Ils lui vont si bien.
- Je n'en doute pas.
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Prenons-lui un rendez-vous.
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Ce n'est pas si simple. Il est devenu méfiant.
:12:05
Le symptôme le plus courant.
:12:07
Si je parviens à le faire venir
et qu'il voit d'autres personnes...
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Serait-il possible qu'il vous voie seul ?
:12:14
Après le travail,
je fais parfois une exception.
:12:17
Disons ce soir, 18 heures ?
:12:20
Entendu, ce soir, 18 heures.
:12:22
- Comment vous remercier ?
- En ne vous inquiétant pas.
:12:24
J'essayerai.
:12:26
- Au revoir et encore merci.
- Au revoir, madame.
:12:28
Docteur, il y a autre chose.
:12:33
Je ne sais pas si c'est important,
mais je dois vous le dire.
:12:37
Imaginez-vous que cet homme fin, honnête,
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respecté par la profession,
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ne cesse de présenter des factures
à des gens qui ne lui doivent rien.
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- Dementia praesenilis.
- C'est terrifiant.
:12:49
Il le fait partout
et à des gens qu'il ne connaît pas.
:12:53
Je ne serais pas surprise s'il vous le faisait.
:12:56
Ne vous en faites pas, madame.
Je m'en occupe.