The Philadelphia Story
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:53:01
Prends un autre ton, veux-tu ?
:53:05
Quel ton emploie ta danseuse ?
Elle ronronne ?

:53:08
Ce n´est pas grave, Margaret.
:53:10
D´une voix douce et suave,
je suppose. Très femme du monde.

:53:13
Tu as du culot de revenir
jouer les pères de famille...

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De quel droit critiques-tu
mon fiancé...

:53:20
et gâches-tu tout ?
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- Arrête !
- C´est honteux !

:53:25
- Comme s´il n´avait rien fait !
- Ce qui est la vérité...

:53:28
Ceci ne te regarde pas.
Ceci regarde...

:53:33
A vrai dire,
ceci ne regarde que ton père.

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C´est très sage de ta part, Margaret.
:53:40
Merci de comprendre...
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les raisons de ma conduite.
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Et à quoi tiennent-elles,
ces "raisons" ?

:53:50
A une répugnance à vieillir.
:53:53
Pour un père, la meilleure
arme contre l´âge...

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c´est sa fille.
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Mais pas n´importe quelle fille.
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Merci.
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Je parle sérieusement,
de quelque chose que je connais.

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Une fille aimante donne
à son père l´illusion...

:54:08
de la jeunesse.
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- Très important, en effet.
- Très. Car sans cela...

:54:13
l´homme cherchera ailleurs
cette jeunesse.

:54:17
C'est la même chose pour les femmes.hh
:54:20
Mais avec une fille qui sait...
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aimer son père sans le juger.
:54:26
- C´est-à-dire, pas moi...
- Pas toi.

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Tu es intelligente...
:54:31
jolie, racée...
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Tu as tout, sauf l´essentiel :
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un coeur compréhensif.
:54:40
Et sans lui, tu n´es
qu´une statue de bronze.

:54:46
C´est cruel...
et c´est injuste !

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C´est la vérité.
:54:55
Ainsi, ta danseuse,
c´est ma faute ?

:54:58
- Dans une certaine mesure.
- Tu es un lâche !


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