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Avec la déclaration
de la Seconde Guerre mondiale...
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beaucoup dans l'Europe emprisonnée
regardaient avec espoir ou désespoir...
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vers l'Amérique et ses libertés.
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Lisbonne devint donc
le port d'embarquement principal.
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Mais tous ne pouvaient joindre
ce port directement.
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Ce fut le début d'une route longue
et détournée pour ces réfugiés.
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De Paris à Marseille...
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puis de Marseille à Oran.
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De là, en chemin de fer, en voiture,
à pied, ils gagnaient Casablanca...
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au Maroc.
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Là, ceux qui avaient de l'argent,
des relations ou de la chance...
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pouvaient peut-être obtenir
un visa pour Lisbonne.
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Et de là, vers le Nouveau Monde.
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Les autres croupissaient
à Casablanca.
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Ils attendaient
et attendaient toujours.
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"A tout le personnel. . .
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Deux agents allemands porteurs de
documents, tués dans le train d'Oran.
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L'assassin et ses complices
sont en route pour Casablanca.
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Arrêtez tous les suspects
et retournez les documents volés.
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Urgent ! "