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Entrez.
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Général Phéridès, quel honneur.
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Je vous en prie, entrez !
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Je venais m'incliner
sur la dernière demeure de ma femme.
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Tous les cercueils sont ouverts, vides.
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Je suis navré, général.
C'est arrivé il y a très longtemps.
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Les paysans cherchaient
des antiquités à vendre.
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Ils ont ouvert les cercueils,
détruit les corps.
:09:33
On a puni ces criminels ?
:09:35
En un sens, j'ai été puni.
Je suis archéologue.
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Cette île a été la découverte de ma vie.
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Tant de trésors remontant
à l'époque d'Homère.
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Mais je les ai payés en poids
sur la conscience.
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J'ai changé des gens honnêtes
en profanateurs de sépultures.
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Je suis seul coupable.
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Légalement, ce sont eux,
et ils doivent être dénoncés.
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Tout cela est vieux.
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J'ai cessé de vendre ces choses
il y a 15 ans.
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Maintenant, je vis avec elles.
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J'ai acheté cette maison à Mme Kyra.
Elle est restée avec moi.
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Grâce à elle, la maison reste grecque.
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Sinon j'en aurais fait un chalet suisse.
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Je vous présente mes hôtes ?
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Ils en seront si heureux.
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Oliver Davis,
correspondant du Boston Star.
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Grand soldat...
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Mes hôtes sont des voyageurs
fuyant vos combats.
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Ils sont venus sur l'île pour fuir les obus.
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Nous avons dû détruire
tous les corps par le feu.
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L'un d'entre eux était diabolique.
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Épargnez-moi vos sornettes.
La Grèce est moderne maintenant.
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On ne croit plus à ces vieilles histoires.
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Vous n'y croyez pas ?
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Regardez.
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L'une est pâle et faible.
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Là-haut, une autre est rose
et pleine de sang.