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Je vais voir si le vent a tourné.
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Le chien de garde !
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II en était si fier.
Gardien de sa patrie, de la loi.
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Il espérait nous protéger de la mort ?
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Je n'en sais rien.
Je pense qu'il devait s'en croire capable.
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Armé de Drossos, il croyait pouvoir
l'éIoigner de nous,
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l'éIoigner de son armée.
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Grand soldat,
vous prétendez ne pas croire,
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et vous vénérez les anciens dieux ?
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- J'ignore de quoi vous parlez.
- Mais si.
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Votre ami est mort. Il n'a pu nous sauver.
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Vous allez me répéter
que c'est la Vorvolaka ?
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Qu'on a la peste,
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car une jeune fille est saine
et sa maîtresse malade ?
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Attendez. Cela, je vous l'ai déjà dit.
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J'ai une autre mise en garde
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qui n'en appelle pas à votre foi.
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Nous sortons d'un terreau ancien
dont le sang est vieux
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et ramène à d'anciennes sorcelleries.
La magie,
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les bons et les mauvais esprits.
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Que voulez-vous dire au juste ?
Soyez claire.
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- Nous affrontons la mort.
- Vous croyez que je l'ignore ?
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Et pire que la mort, des choses mauvaises
que je connais,
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et que vous et Théa connaissez.
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Des choses qui se dérobent aux mots,
mais qu'on sent,
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qu'on sent et qu'on redoute.