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Parfois, la nuit, je la soigne,
je l'aide si elle se sent mal.
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- Je dénoue le col de sa chemise de nuit.
- Son cou.
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Vous vous souvenez de ça.
Vous vous souvenez des rêves ?
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La Vorvolaka redevenue humaine
se souvient-elle du mal qu'elle fait ?
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Comment pouvez-vous être si sûre ?
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Voilà ce que nous savons:
Vous vous levez la nuit.
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Le matin, vous êtes fraîche, remplie de vie.
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Et votre amie est chaque jour plus pâle,
plus apathique, plus faible.
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Mieux vaut que vous restiez
à l'écart des autres.
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J'espère me tromper
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et que tout ce que dit Kyra est faux,
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mais en attendant, je dois vous surveiller.
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Mme St-Aubyn, étiez-vous malade avant ?
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- Avant ?
- Que je travaille pour vous.
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Oui, j'ai été malade pendant longtemps.
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Mais depuis que je suis là, ça a empiré ?
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Oui. Il fallait s'y attendre.
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Pourquoi cette question, Théa ?
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Pensez-vous que ce soit votre faute ?
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Je croyais vous avoir donné
des bases plus fermes
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que ces sottes histoires d'esprits
et de forces du mal
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qui courent dans votre village natal.
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Mais votre santé empire.
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Ça ne peut pas être votre faute.
C'est impossible.
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C'est très simple.
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Mon mal est incurable,
il empire donc avec le temps.
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Ce pourrait-il être mon esprit,
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une chose au-delà de ma force,
de ma volonté ?
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Vous êtes bonne, Théa,
gentille et généreuse.