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Je suis contente de vous revoir.
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Vous ne saurez jamais
combien votre bonté m'a aidée.
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La bonté est parfois commode.
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Parlez-moi de vous.
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Je préfère un sujet agréable.
Vous, et ce...
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Votre ami.
Comment est-il?
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Par bien des côtés,
bon et généreux,
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mais en affaires, sans pitié.
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En affaires,
il n'y a pas de pitié.
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L'aimez-vous?
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Mais vous ne croyez pas
à ces choses.
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Tout le monde a besoin d'amour.
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Vous avez changé.
Vous avez perdu votre cynisme.
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Je n'en ai plus I'usage
depuis que j'ai cessé la lutte.
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Il y a toujours une raison de lutter.
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Pas pour moi.
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Après la crise,
j'ai perdu ma femme et mon fils.
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Pardon...
Je ne savais pas...
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Ils sont bien plus heureux
où ils sont
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que dans ce monde
de peur et d'incertitude.
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Vous avez changé,
je le vois bien.
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Depuis la perte de ma famille,
je crois m'éveiller d'un rêve.
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J'étais employé de banque.
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Une vie monotone...
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Jour après jour,
compter I'argent des autres.
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Et puis le rythme s'est brisé.
J'ai perdu mon poste.
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La suite est très confuse,
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un cauchemar, où je vivais
dans un monde irréel,
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un monde horrible.
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Et me voici réveillé.
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Je me demande parfois
si ce monde a existé.
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Vous avez subi
une terrible épreuve.
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Mais il ne faut pas se résigner.
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Le désespoir est une drogue
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qui mène à I'indifférence.
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C'est renoncer à la vie.
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Nous devons tous y renoncer.
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Pas avant notre heure.
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Pourquoi?
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Vous faut-il toujours une raison?