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avec I'immobilité pesante
de ce long plan séquence.
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Là encore, cette fixité permet
d'augmenter la tension.
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C'est exact.
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En cachant le visage
de Shelley Winters,
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Ie film nous laisse imaginer
ses doutes et sa souffrance.
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En refusant la convention
du gros plan,
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on laisse travailler notre imagination.
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Ce qui est si intéressant avec
le personnage de Shelley, c'est que
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malgré le fait qu'elle ne soit pas
aussi séduisante qu'Elizabeth Taylor,
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ses exigences
sont tout à fait raisonnables
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et ont touché le public.
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Elle ne le harcèle
jamais trop violemment.
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Peut-être un peu à la fin.
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Mais on peut toujours comprendre
ses sentiments et ses motivations.