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Je vous I'ai apporté.
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C'est ici qu'il aurait voulu être enterré.
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Notre frére Sahak.
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Tu as donc dû apporter ici
ta conscience morte.
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Le fallait-il mort pour que tu tiennes à lui ?
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Te soucies-tu plus
de son corps que de sa vie ?
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Tu I'as laissé aller seul à la mort.
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Il n'a plus besoin de toi, pourquoi I'aider ?
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Comment aurais-je pu I'aider
en me faisant tuer ?
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Il a causé sa propre mort.
Quel bien a-t-elle fait ?
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Il me fallait survivre, a-t-il dit.
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- J'avais encore quelque chose à faire.
- Pourquoi devrais-tu croire cela ?
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Quand la lumiére a brillé,
tu ne I'as pas acceptée.
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Quand I'obscurité est venue, tu I'as niée.
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Quand I'esprit de Dieu t'a fait signe,
tu I'as refusé.
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Quand Sahak dit que ta vie est préservée
dans un certain but,
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pourquoi devrais-tu le croire ?
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Est-ce pour bâillonner ta conscience ?
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Tu le crois parce que ça t'arrange.
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Ou si Sahak se tenait devant toi,
peut-être proclamerais-tu ta foi,
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te repentant et aimant Dieu.
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Ce serait facile.
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Mais quelle force ta foi aurait-elle alors ?
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Quelle portée aurait-elle ?
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Jésus de Nazareth a été tué à ma place.