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La plus forte émotion de ma vie !
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Quel formidable raseur !
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Prince, nous faites-vous l'honneur
de vous asseoir à notre table ?
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Et maintenant la gauche
veut nous crucifier...
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parce que j'ai ordonnè à mes hommes
de faire feu sur le Gènèral
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Mais dites-moi, Prince
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que pouvais-je faire avec les ordres
ècrits que je portais ?
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Et puis je dois avouer que
quand à Aspromonte
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je me suis trouvè parmi
des centaines de débraillès
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avec des visages de fanatiques
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d'autres avec des gueules
de rebelles professionnels
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J'étais heureux que mes ordres
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fussent d'accord avec mon idèe
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Et puis, je vous le dis en confidence
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ma brève fusillade a profitè
à lui, à Garibaldi
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Je l'ai libéré de cette bande
qui s'ètait cramponnèe à lui
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pour qui sait quelles fins,
peut-être...
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inspirée par les Tuileries
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et le Palais Farnèse
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C'est vrai
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Des individus diffèrents
de ceux dèbarquès à Marsala
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Des gens ceux-là qui croyaient
vraiment faire l'ltalie
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par une série de coups
comme celui de 48
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Lui... je veux dire le Gènèral...
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il sait cela
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Car au moment de
mon fameux agenouillement
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...il m'a serré la main
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Et savez-vous ce qu'il m'a dit ?
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"Merci colonel"
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"Merci de quoi ? lui dis-je.
D'avoir fait de vous un boiteux ?"