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Je vous mets sur l'intercom,
on vous entend ici et à Omaha.
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Le général Bogan est avec M. Knapp
de la société Amalgamated Electronics...
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et avec le députéRaskob.
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Ils peuvent écouter et intervenir.
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Trèsbien.
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Messieurs, nous devons répondre
à 4 questions en très peu de temps.
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Un : Que s'est-il passé ?
Deux : Comment réagissons-nous ?
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Trois : Que vont penser les Russes ?
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Et quatre :
Comment vont-ils réagir ?
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Limitez-vous à ces questions.
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Avarie mécanique.
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- Voilà ce qui s'est passé.
- Une double avarie ?
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- La probabilité est quasi nulle.
- Un type a perdu la tête.
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Qu'importe
si l'erreur est humaine ou technique.
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Cela devait arriver.
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On ne saura peut-êtrejamais pourquoi.
Ça n'a plus aucune importance.
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- M. le Secrétaire.
- Oui, GénéralBogan.
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M. Knapp est très calé
en électronique.
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llaimeraitparler.
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Plus les systèmes électroniques
sont complexes...
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plus il y a d'accidents.
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- Tôt ou tard, ça casse.
Qu'est-ce qui casse ?
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Un transistor saute.
Un condensateur fond.
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llsse fratiguent,
comme nousautres.
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M. Knapp oublie quelque chose.
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Les machines sont contrôlées
par des hommes.
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Si la machine a un problème,
l'homme peut rectifier.
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J'aimerais vous donner raison.
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Mais les machines vont si vite...
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elles sont si complexes...
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leurs erreurs si subtiles...
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que trèssouvent,
l'homme nesaitpas...
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si la machine ment oupas.
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Peut-être n'est-ce pas une erreur.
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Les Russes peuvent avoir brouillé
la position réelle du groupe six.
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Le groupe six vole peut-être
vers les Etats-Unis.
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C'est quoi sur le tableau ?
L'aurore boréale ?
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Des avions soviétiques
qui sont là pour nous faire croire...
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que nousavonslancé
desbombardiersparaccident.
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- Et dans quel but ?
- Une excuse pour riposter.