My Fair Lady
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:03:02
Ce que c'est dröle!
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Qu'est-ce qui vous prend?
Je suis süre que je l'ai bien dit.

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Le fond de l'air est devenu frais.
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Pourvu qu'il n'y ait pas une vague
de froid qui amène la grippe.

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Dans ma famille, on l'attrape si facilement.
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Ma tante est morte de la grippe,
qu'ils ont dit.

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Mais moi, je crois qu'ils ont buté la vieille.
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Buté?
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Oui, parole!
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Pourquoi qu'elle serait morte de la grippe...
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elle qui s'était tirée de la diphtérie
l'an d'avant.

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Et déjà bleue qu'elle était.
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On la croyait clamsée.
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Mais mon père n'a pas arrëté
de lui descendre du gin dans le gilet.

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Mëme qu'elle a cassé la cuiller
avec ses dents.

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Seigneur Dieu!
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Pourquoi qu'une femme de cette force...
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aurait claboté de la grippe...
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et où a passé son chapeau de paille
tout neuf que je devais hériter?

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Quelqu'un l'a piqué.
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Et moi, je dis:
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"Celui qu'a piqué le chapeau, il l'a butée."
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Butée? Vous avez dit, butée?
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Je ne saisis pas très bien.
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C'est le parler à la mode.
Buter quelqu'un veut dire le tuer.

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Vous ne croyez pas
qu'on a tué votre tante!

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Que si!
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Ceux qui vivaient avec l'auraient refroidie
pour une épingle, alors, un chapeau!

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Monsieur votre père...
avait peut-ëtre eu tort

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de lui faire boire autant d'alcool.
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Cela aurait pu la tuer.
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Elle? Le gin, c'était son biberon.
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D'ailleurs, mon père s'en envoie assez
lui-mëme pour savoir le bien que ça fait.

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Votre père boit donc?

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