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Vous avez participé
à la mise en scène de la séquence
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expliquant les "cornes du buffle",
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mais elle a été coupée,
n'est-ce pas?
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Oui. C'est parti de là.
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Joe Levine voulait
que cela figure dans le film.
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Mais évidemment,
quand on y pense,
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un groupe de guerriers
est composé de 500 à 750 hommes.
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Il faut les faire marcher
sur 200 ou 300 mètres.
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Ils doivent se séparer en suivant
la forme de cornes et contourner...
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Et à I'écran,
comme sur le terrain,
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la manoeuvre dure
de six à sept minutes.
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Sans oublier toute la préparation.
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On ne peut pas simplement montrer
un régiment en train de défiler.
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Alors,
comme beaucoup d'autres choses,
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ça a fini à la poubelle,
encore une fois pour gagner du temps.
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C'est un film assez long.
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A part les scènes
avec Ulla Jacobsson et Jack Hawkins,
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le film ne parlait que de guerre,
d'armée, de discipline excessive
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et d'une guéguerre entre
Michael Caine et Stanley Baker.
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On ne pouvait pas parler
exclusivement de la guerre.
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Mais c'est ce que font certains films
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et on en ressort traumatisé
et ennuyé à mourir.
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Vous a-t-on imposé une limite
quant à la durée du film?
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Vous a-t-on demandé de rester
en dessous de deux heures et quart?
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Oui, il y avait une limite. C'est
pourquoi il y a eu des coupures.
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Le budget aussi était limité,
il fallait y adhérer strictement.
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Comme c'était le premier film
de notre société,
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nous voulions rester dans les limites
budgétaires que John avait fixées
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et finir dans les délais
requis par Paramount.