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Goldman trouvait l'histoire trop bonne
pour se soucier des changements d'humeur.
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Mais ils craignaient
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que cette scène de tuerie
ne rebute les spectateurs,
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ne les retourne contre Butch et Sundance
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et qu'ils ne soient plus attachés à eux,
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que les spectateurs
les lâchent avant la fin du film.
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En réalité,
ça n'a pas du tout posé de problème.
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Mais ça en a posé
pour un autre film qu'on a fait avec Goldman.
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Dans La kermesse des aigles,
la fille tombait de l'avion,
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et ça a rebuté les spectateurs.
Ça s'est avéré un choix désastreux.
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Comme quoi, la mort dans un film
peut retourner les spectateurs contre vous.
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Dans le documentaire, on apprend
comment George visualisait la scène,
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et pourquoi ce qu'il voulait faire
s'est avéré inutilisable.
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C'est la raison pour laquelle
il a montré ces meurtres au ralenti.
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En faisant ce film...
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Faire un film est une des expériences
les plus enrichissantes qui soient,
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car on se retrouve impliqué
dans les aspects créatifs d'une narration.
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On provoque des émotions
chez celui qui le regarde.
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On a toutes sortes d'expériences
avec ceux qui ont participé au tournage,
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l'équipe, les acteurs,
ou les gens qui sont sur place.