:35:01
Oui, tout à fait.
:35:03
Je vais vous dire
de quoi je parle.
:35:05
Vous avez,
dans ce magasin,
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de la marchandise
de très mauvaise qualité.
:35:10
Vous avez passé votre temps,
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c'est l'uvre de votre vie,
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à sucer l'argent
des plus pauvres
:35:19
en leur vendant les marchandises
les plus merdiques qui soient
:35:22
à des prix si exorbitants
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que je n'aurais jamais cru
pouvoir les voir un jour quelque part.
:35:28
Vous êtes un pilier du système
:35:32
qui oppresse les noirs
:35:34
et les pauvres du monde entier,
de quelque couleur qu'ils soient.
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En êtes-vous conscient ?
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Je suis conscient de tout ça,
mais votre discours me surprend.
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Avez-vous vu les prix
que nous proposons ici ?
:35:45
Savez-vous ce
que nous vendons ici ?
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- Largement...
- Nous sommes les moins chers.
:35:48
Nous sommes les moins chers.
:35:49
Nous défions quiconque
de vendre moins cher.
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C'est presque donné !
:35:54
Ils se servent de toi.
:35:56
De moi ?
À quel prix ?
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Pour pomper
l'argent des gens.
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Tu te trompes.
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Non, car tu dis aux gens
d'acheter ces cochonneries.
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Oui, mais pourquoi ?
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Parce que je me fais payer !
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Tu roules les Porto Ricains,
les cinglés, les noirs...
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Personne ne les force
à passer la porte.
:36:16
Personne ne te force à rester là
à vendre cette merde.
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Je ne travaille pas pour rien !
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Tu t'es vendu.
:36:22
Pas du tout.
C'est une question d'opinion.
:36:24
C'est ce que tu fais.
Tu leur dis d'acheter cette merde.
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C'est ton opinion.
:36:28
- C'est ça, la vérité.
- Écoute,
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fais-moi arrêter par la police.
:36:32
Non, mon frère, je veux te faire
réagir, pas t'envoyer la police.
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- Pourquoi me faire réagir ?
- Parce que tu es un Noir !
:36:36
T'as raison !
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Jon met au point la séduction
de Judy Bishop... à la seconde près
:36:52
"Vous n'y pouvez rien.
:36:54
C'est troublant,
mais c'est ainsi."
:36:56
Là, je me mets à pleurer.
:36:58
Ça prendra trois...
Allez, je m'accorde trois minutes,