:07:00
J'ai attribué ça aux petits plats
et aux vitamines.
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M'efforçant d'oublier ça, je n'eus
d'yeux que pour le film suivant...
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où, d'entrée de jeu,
une jeune devotchka...
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subissait un coup de va-et-vient,
va-et-vient...
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d'abord avec un malchick...
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puis un autre...
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et un autre.
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Quand on en fut
au 6ème ou 7ème malchick...
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qui, l'oeil paillard,
et smeckant, entra en action...
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j'ai commencé à avoir
vraiment la nausée.
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Mais je ne pouvais fermer les glaz.
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Même en essayant
de détourner mon regard...
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je ne pouvais échapper...
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à la ligne de tir de ce film.
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Laissez-moi me lever.
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J'ai envie de vomir.
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Donnez-moi quelque chose
dans quoi vomir !
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Très vite, à présent, le sérum
va provoquer chez le sujet...
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de la paralysie...
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ainsi qu'un vif sentiment
de terreur et d'impuissance.
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Un de nos premiers cobayes
le disait semblable à la mort...
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une sensation d'étouffement
ou de noyade.
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C'est au cours de cette période...
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que le sujet fera
ses plus fécondes associations...
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entre sa catastrophique expérience...
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et la violence dont il est témoin.
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Le Dr Brodsky est content de vous.
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Votre réaction a été très positive.
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Demain, il y aura deux séances :
le matin et l'après-midi.
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Il faut que je louque
deux séances en un jour ?
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Vous serez un peu las le soir...
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mais nous devons nous acharner
sur vous. Il faut qu'on vous guérisse.
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C'était horrible.
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Bien sûr, c'était horrible.
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La violence est une chose horrible.
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Vous l'apprenez en ce moment.
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Votre corps l'apprend.
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Je ne comprends pas
pourquoi j'ai la nausée.