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Je n'y crois pas.
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On y est arrivé.
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il pour il, dent pour dent,
nez pour nez.
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Peut-être insensé, mais c'est génial.
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Tu as été formidable.
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Réfléchis. Le plan d'Erno a marché.
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Comment ça, le plan d'Erno?
Et où j'étais dans tout ça?
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- Comment ça? C'était le plan d'Erno.
- Je ne veux pas parler d'Erno avec toi.
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J'attrape un mal de tête d'hostilité,
et une migraine de tête.
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Je n'ai pas vu mon analyste
depuis 200 ans.
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C'était un Freudien strict.
Si j'y étais allé depuis,
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je serais presque guéri.
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Miles. Erno va diriger la révolution
et diriger le gouvernement.
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Tu ne comprends pas?
Dans six mois, on volera le nez d'Erno.
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Les solutions politiques ne marchent pas.
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Peu importe qui dirige.
Ils sont tous mauvais...
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- Pourquoi tu me regardes comme ça?
- Je pense que tu m'aimes vraiment.
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Bien sûr que je t'aime.
Il n'y a que ça qui compte.
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Et tu m'aimes. Je le sais.
Et je ne t'en veux pas, chérie.
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Et je ne dénigre pas Erno.
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Il est super si tu aimes ce grand type
blond, prussien, nordique, arien et nazi.
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Miles, une relation sérieuse entre
un homme et une femme ne dure pas.
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Ça a été prouvé par la science. Tu vois,
il y une substance dans notre corps
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qui fait que, tôt ou tard,
on finit par se taper sur les nerfs.
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C'est la science.
Je ne crois pas en la science.
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La science est une impasse intellectuelle.
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Des types habillés en tweed, découpant
des grenouilles grâce à des bourses...
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Je vois. Tu ne crois pas à la science.
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Tu ne crois pas non plus
au succès des systèmes politiques.
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Et tu ne crois pas en Dieu, hein?
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- C'est ça.
- Alors... tu crois en quoi?
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Au sexe et à la mort.
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Deux choses qui n'arrivent
qu'une fois dans la vie.
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Mais au moins, après la mort,
on n'a pas la nausée.