Fiore delle mille e una notte, Il
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Ne me fais pas trop mal !
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Tu aimes les poésies d'amour ?
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En as-tu déjà entendues ?
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Ne me regarde pas. Ecoute !
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''Le duvet de la première barbe
a écrit comme le peut un poète

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''deux lignes au myrte
sur les joues d'un garçon.

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''Quel émerveillement pour le soleil
et la lune, quand il apparaît

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''et quelle honte pour les branches
quand il se penche.''

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Bon...
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Tu connais celle-ci ?
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Ne me regarde pas !
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''Je lui parlai de se faire
monter par moi. ll dit :

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''Quand cesseras-tu
de m'offenser ?''

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Mais je lui montrai un dinar,
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et le beau garçon me regarda
et dit :

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''Si mon destin est
d'être monté par toi,

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je ne peux y échapper''.
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Et cette autre, tu la connais ?
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Ne me regarde pas !
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''Mon amour est grand
et le beau garçon dit alors :

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''Rentre ton chose
jusqu'aux viscères

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''et sois vigoureux !''
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- Mais elle n'est pas raide ?
- Non !

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ll faut me la toucher
avec les mains. Touche-la-moi !

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Tu sais ce qui t'attend
si tu n'obéis pas ?

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Allez !
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Mais tu es fait comme les femmes,
et la mienne se raidit.

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Mon amour, tu ne me reconnais pas ?
Je suis ton esclave !

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Zoumourroud, mon amour !

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