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C'est ce que je fais là.
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Le rythme, bien sûr,
donne tout l'entrain au morceau,
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tandis que les vents ajoutent
un élément lyrique par-dessus.
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Ce que je trouve intéressant
dans ce morceau c'est...
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qu'il est à la fois
en rythme binaire et ternaire.
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C'est une mesure de 6/8
suivie par une mesure de 3/4,
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et je ne crois pas que Haydn
ait jamais fait ça.
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Mais ça lui donne
un côté sautillant très joli.
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L'autre chose qui n'est pas 1 8ème
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est que j'utilise la harpe
dans cette texture
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avec les cordes, ce qui lui donne
une certaine délicatesse
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qui est peut-être plus tardive
que le 1 8ème siècle.
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Dans tout le film,
j'étais conscient des différences
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entre la grâce des nobles,
de l'aristocratie,
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dont D'Hubert fait clairement
partie dans cette scène.
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De l'autre côté, il y a Féraud,
qui est jaloux de cette aristocratie.
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Il semble que ce soit la véritable
raison de tous ces duels.
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Mais dans ces scènes, bien sûr,
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D'Hubert est présenté
à sa future fiancée,
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et tout est douceur de vivre,
bonheur et légèreté.
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C'est ce que j'ai essayé de refléter
dans la musique.
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Mais évidemment, on va s'apercevoir
que Féraud est loin d'avoir disparu,
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il se trouve qu'il est dans les parages,
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et qu'en réalité,
D'Hubert n'est aucunement à l'abri.