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dans son propre pays
jusqu'à la fin de ses jours.
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Pour illustrer cela, ce qu'on appelle
la "scène du marcheur solitaire",
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je redéveloppe
le thème des duellistes en entier
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pour accompagner sa longue marche
à travers les bois.
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Ça a été très remarqué.
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Un critique a même dit que cette
"scène du marcheur solitaire"
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peut être considérée
comme le parfait exemple
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du mariage de l'image
et de la musique au cinéma.
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Moi en tout cas,
je la trouvais très bien,
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et c'était le point culminant
de tout le film.
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Le type de morceau que j'ai écrit
pour l'apogée de chaque duel
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revient ici pour la dernière fois.
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C'est comme une montée
d'adrénaline,
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toutes les pensées qu'il a eues
dans le film affluent dans son esprit.
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J'avais écrit deux versions
de la "scène du marcheur solitaire".
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La première
était entièrement à la flûte.
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Et puis il y a une autre version,
celle qui est dans le film,
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qui est pour flûte et hautbois.
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Cela semblait très approprié
d'avoir ce hautbois solo,
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un peu comme une méditation sur le
sort de Féraud, le sort des duellistes.
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Puis il revient tout doucement
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à une répétition du thème
au hautbois avec les cordes.
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Cela se passe pendant le plan
le plus majestueux
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où Féraud, avec un air de Napoléon,
domine une immense vallée fluviale.