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Campé sur ses pieds comme un lion !
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Ah, que vos yeux
se font doux, voisine !
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C'est rare de vous voir comme ça.
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Les soldats,
c'est des beaux gars...
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Vos yeux en brillent encore !
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Et alors ?
Portez donc les vôtres au Juif,
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pour qu'il les fasse reluire.
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Peut-être auront-ils assez d'éclat
pour qu'on en tire deux sous !
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Vous osez ?
Madame la Fille-mère !
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Je suis une femme honnête, moi !
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Mais vous, vos yeux transperceraient
sept culottes de peau !
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Garce ! Viens, petit !
Qu'est-ce qu'ils me veulent tous ?
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T'es qu'un fils de putain,
mais tu fais la joie de ta mère
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avec ta figure malhonnête.
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Qui est là ?
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C'est toi, Franz ?
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Entre !
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J'peux pas. C'est l'appel.
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T'as taillé des cannes,
pour le capitaine ?
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Oui, Marie.
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Qu'as-tu, Franz ?
Tu as l'air tout retourné.
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Marie, ça a recommencé.
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N'est-il pas écrit :
"Et voici
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"un souffle qui s'élève de terre
comme la fumée d'un pôle ?"
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Mon Dieu !
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Ça m'a suivi jusqu'à la ville.
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Où ça va nous mener ?
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Je dois partir. A ce soir.
J'aurai des sous !
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Drôle d'homme !
Tout sens dessus dessous.
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Il n'a même pas regardé
son enfant.
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Il perd la boule à force de penser !
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Pourquoi tu es si sage, petit ?
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T'as peur ?
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Qu'ai-je vu, Woyzeck ?
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Venant d'un homme de parole
comme lui ! Lui !
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Lui !
:14:55
- Quoi donc, docteur ?
- J'ai tout vu, Woyzeck.
:14:58
On a pissé dans la rue,
contre un mur, comme un chien !