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qui, après 20 ans...
C'était mon premier film de ce genre.
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20 ans après,
j'ai compris que le réalisateur
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avait été influencé
par le film Mondo Cane.
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J'ai compris cela.
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Il m'a d'ailleurs confessé
qu'il était un grand admirateur
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de Gualtiero Jacopetti
et Prosperi,
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qu'il avait suivi
tout ce qui concernait
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le tournage du film Mondo Cane.
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Nous avons discuté ensemble
de tout cela.
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Quand j'ai vu son travail,
j'ai tout de suite vu
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que c'était très intéressant,
beau, bien filmé.
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C'était justement
le même style de film
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que ceux que j'avais faits
20 ans auparavant.
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Par la suite,
je n'ai plus voulu faire
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de films de ce genre.
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Mais comme j'avais vu
que c'était bien filmé
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et qu'il serait heureux
que je fasse la musique,
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c'est avec beaucoup de plaisir
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que je me suis lancé
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et que j'ai créé une musique
originale qui, je crois,
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a beaucoup plu au réalisateur.
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Je voulais créer
quelque chose de nouveau.
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Sans compter qu'en 1980,
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il y avait des moyens techniques
beaucoup plus
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perfectionnés, davantage
de possibilités de créer...
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Au point que la musique créée
pour Ruggero Deodato
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était une musique inédite,
que je n'avais jamais faite.
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J'ai utilisé
des effets électroniques,
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mais également des choses,
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en ce qui concerne
le thème principal,
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faites à partir d'un instrument
électronique à vent.
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C'est une chose nouvelle
que j'ai utilisée pour ce film.