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Non, tu ne peux pas.
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Je t'ai expliqué les embrouilles
que j'avais avec mon Balzac.
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Si tu donnes suite à ça,
une nouvelle affaire va éclater.
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Comment peux-tu réduire...
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ce qu'on a vécu
à cette image-là?
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Tu me représentes comme un pantin
désarticulé par deux femmes.
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Cette caricature est ignoble!
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Que veux-tu que je fasse?
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Je voudrais que tu fasses
ce que je te dis!
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Tu le sais très bien.
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Faire autre chose
que ce que je fais?
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J'entends suivre mon chemin.
J'ai acquis ce droit!
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Si ton chemin te donne le droit
de me ridiculiser, me détruire...
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alors tu dois y renoncer.
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Tu dois me soumettre tes idées,
quelles qu'elles soient.
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Il n'y a aucune comparaison
entre toi et moi!
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Quoi?
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Aucune! Tu es un sculpteur
de troisième ordre.
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Tu l'attaques violemment,
le sculpteur de troisième ordre.
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Tout vient de moi,
rien de toi!
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Tu te bats trop
pour ta sculpture.
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Y a longtemps
qu'elle se défend par elle-même.
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Alors pourquoi es-tu si jaloux?
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- Jaloux?
- Oui.
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Jaloux, moi?
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Mais moi, je sculpte la vie,
pas la mort.
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Toi, tu donnes tort
à la vie.
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Tu cherches la douleur.
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Tu t'enivres de douleur.
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Tu la fabriques!
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Tu te représentes
comme une victime.
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Une martyre.
Mais c'est toi qui m'as quitté.
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C'était impossible
de vivre avec toi!
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Écoute, Camille.
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Ce qu'on a fait ensemble,
c'était bien.
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J'ai toujours senti que nous devions
vivre sur un pied d'égalité.
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Tout ce que j'ai fait
pour toi était bien!