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Mon hommage à tous deux,
et un amour égal...
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grands rois de France...
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et d'Angleterre.
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Puisque mes bons offices
ont prévalu au point que...
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face à face et les yeux dans les
yeux, vous vous êtes salués en rois...
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qu'on ne m'en tienne pas rigueur
si je demande devant cette assemblée...
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pourquoi la pauvre paix,
nue et meurtrie...
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ne viendrait pas dans le meilleur
jardin qui soit au monde...
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notre fertile France...
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montrer son beau visage?
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Hélas...
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elle est depuis trop
longtemps chassée de France...
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et toutes ses récoltes
s'amoncellent...
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pourrissant dans
leur propre fertilité.
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Et de même que nos vignobles,
nos prairies et nos haies...
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infidèles à leur nature,
retournent à l'état sauvage...
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de même nos maisons, nous-mêmes
et nos enfants oublient...
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ou n'apprennent pas,
faute de temps...
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les sciences qui devraient
embellir notre pays...
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mais poussent en sauvages,
comme des soldats...
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qui ne songent
qu'à verser le sang...
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qu'à jurer, l'air farouche,
les habits en désordre...
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avec une allure...
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monstrueuse.
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Et mon discours implore...
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que l'on me dise pourquoi
la douce paix...
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ne pourrait pas chasser
ces calamités...
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et nous bénir
de ses anciennes vertus.
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Duc de Bourgogne...
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si vous voulez
la paix...
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dont l'absence fait naître
les vices que vous avez cités...