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et semblaient sûrs
qu'il avait tué le Président seul,
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bien qu'il n'ait été inculpé de ce crime
que quatre heures plus tard.
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Ça ressemblait
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au genre de couverture qu'on fabriquait,
dans les Black Ops.
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A mon retour,
je me suis demandé pourquoi moi,
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chef des Opérations spéciales,
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j'avais été choisi pour faire un travail
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que d'autres auraient pu faire.
Etait-ce parce que
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j'aurais normalement été chargé
de renforcer la sécurité, au Texas?
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J'ai décidé de vérifier.
Et j'ai appris que quelqu'un avait dit
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au Groupe du renseignement,
Q.G. 4ème Armée, Fort Sam Houston,
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de ne pas bouger,
malgré les protestations du commandant,
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le colonel Reich. C'est révélateur,
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parce que, selon la procédure normale,
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dans une ville hostile comme Dallas,
on appuie le Secret Service.
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Même en acceptant qu'il roule à découvert,
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on aurait posté 100 ou 200 agents.
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Un mois avant, à Dallas,
Adlai Stevenson s'était fait molester.
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Plus les attentats contre de Gaulle.
On serait venus
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étudier le parcours,
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inspecter les maisons.
Pas de fenêtres béantes
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sur Dealey Plaza !
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On aurait placé nos tireurs,
signalé la moindre fenêtre ouverte.
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Pas de paquets, journaux pliés,
manteaux sur le bras.
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Personne n'aurait ouvert un parapluie !
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Jamais la limousine
n'aurait ralenti à 16 km/h
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ni fait ce virage bizarre vers Elm St.
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On aurait senti l'armée dans les rues.
Mais rien de tout ça n'a été fait.
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En violation de nos codes
élémentaires de protection.
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Et c'est le meilleur indice
d'un énorme complot à Dallas.
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Qui était le mieux placé pour ça?
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Des agents noirs, des gens de ma branche.
Mon supérieur pouvait
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téléphoner à Reich :
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''Une autre unité s'occupe de la sécurité.
Vous, ne bougez pas.'' D'ailleurs,