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- Préparez-nous un plan.
- C'est faisable.
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Des cellules. Personne n'a dit :
''ll doit mourir.''
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Pas de vote, rien n'est écrit.
Personne n'est responsable.
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Vieux comme la crucifixion.
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Un peloton d'exécution : cinq balles,
une à blanc, personne n'est coupable.
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Ceux qui savent, dans la hiérarchie,
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disposent de la dénégation plausible.
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Pas de contacts, sauf au point
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le plus secret.
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Mais surtout, il faut réussir.
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Peu importent les victimes et le coût,
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les conjurés doivent être vainqueurs.
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Jamais passibles de poursuites,
par personne.
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Un coup d'Etat.
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Kennedy annonce en septembre
le voyage au Texas.
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De faux Oswald surgissent
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à Dallas, où le maire
et les flics sont acquis.
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Le général Y envoie les assassins.
Peut-être
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de notre camp spécial près d'Athènes.
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Des pros. Peut-être des Cubains,
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la Mafia. Des équipes séparées.
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Peu importe qui a tiré,
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de quel toit.
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C'est le décor.
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Je pense à ce jour... mardi
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26 novembre.
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Le lendemain des funérailles.
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Messieurs, je ne laisserai pas faire
au Vietnam
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comme en Chine.
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Et je ne retirerai pas un soldat
avant qu'ils sachent qu'on est sérieux.
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Johnson a signé le mémorandum
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qui renversait la politique
de retrait de Kennedy
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et donnait le feu vert
à une action au Vietnam,
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d'où l'incident du golfe du Tonkin.
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Faites-moi élire,
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vous aurez votre foutue guerre.
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Ce document
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contenait la guerre du Vietnam.
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Je ne peux pas...
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croire qu'on l'a tué
parce qu'il voulait le changement.
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De nos jours, dans notre pays.