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La Commission croyait
le dossier bouclé d'avance.
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Trois balles, un assassin.
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Mais deux incidents imprévus
ont rendu cela impossible. D'abord,
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le film en 8 mm pris par Zapruder,
qui se tenait près de la butte gazonnée.
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Puis, le troisième blessé, J. Teague,
touché par un éclat
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alors qu'il était près du pont.
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L'intervalle de 5''6 établi par le film
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excluait un quatrième coup de feu.
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Le fragment qui a blessé Teague à la joue
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devait venir d'une des trois balles tirées
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depuis le dépôt.
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Ce qui ne laisse que deux balles, dont l'une
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est le coup fatal à la tête
qui a tué Kennedy.
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ll ne reste qu'une seule balle.
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Elle doit expliquer
les sept autres blessures de Kennedy
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et Connally.
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Mais plutôt que d'admettre
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un complot ou d'enquêter, la Commission
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a accepté la théorie d'un conseiller
ambitieux, Arlen Spector.
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Un des plus grossiers mensonges
imposés à l'Amérique.
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C'est la théorie de la balle magique.
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La balle magique
entre dans le dos du Président,
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selon un angle de 17° vers le bas.
Puis elle remonte,
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sort du corps de Kennedy
par le devant du cou, blessure n° 2;
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et attend là pendant 1''6,
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sans doute en plein air,
avant de tourner à droite, puis à gauche
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et d'entrer dans l'aisselle droite
de Connally.
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Blessure n° 3.
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La balle s'oriente à 27° vers le bas,
brise une côte de Connally
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et sort par le côté droit de la poitrine,
blessure n° 4.
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Puis elle tourne à droite,
rentre dans le poignet droit de Connally,
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blessure n° 5, brisant son radius.
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Elle sort du poignet, blessure n° 6,