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Elle est immédiatement
entrée dans le jeu.
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Mon cher Charles,
tu me manques autant que je t'aime,
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et me tarde le jour
où nous serons enfin réunis.
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Comme je me languis
dans cet antre de maladie
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et de décrépitude,
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mon esprit s'alarme de plus en plus
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en raison de notre fils.
Quoiqu'à peine âgé de dix ans,
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Diello ajusqu'ici assassiné
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57 personnes, et il ne semble
nullement disposé à s'arrêter.
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Cela m'inquiète, Charles.
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Ma chère et tendre Deborah,
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Les affaires de l'Etat
continuent d'absorber tout mon temps.
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J'avoue que le peuple me paraît
incroyablement ennuyeux.
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Hier encore,
j'ai dû exécuter quelques paysans
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pour tromper
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mon ennui.
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Diello a tenu à m'accompagner.
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En fait, il fit tant de foin
que je dus lui confier
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Ia hache.
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Que de têtes roulèrent !
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Les prisonniers, bien sûr,
mais aussi les gardes,
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mon valet,
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et quelques malheureux badauds
en perdirent le chef.
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Charles, je suis si désespérée que
je pense confier Diello au cardinal
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dans l'espoir que la religion
le remettra dans le droit chemin.
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Re-bonjour.
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Comment allons-nous ?
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Ce doit être très dur d'être séparée
de ses camarades de classe.
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Ceci vous fera peut-être plaisir.
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Les miracles de la médecine moderne
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ne peuvent toujours vaincre
une maladie comme la tuberculose.
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Tendez la main, Juliet !
Tendez-la vers Jésus !