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il a fait deux fois irruption dans la cabine.
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Je lui simplifie la tâche.
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On reste encore longtemps ici?
Je commence à bander.
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Parle-moi de ta rupture avec Rene.
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Je l'ai jetée comme une chaussette.
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J'ai vu la cousine de Rene,
et elle disait le contraire.
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On dirait pas qu'ils ont rompu.
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- Demande-lui, pour l'ascenseur.
- L'ascenseur?
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ça monte et ça descend.
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Rene est un peu fruste.
C'était comment avec elle?
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- T'as déjà été au lit avec quelqu'un?
- Oui.
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Non, vraiment être au lit avec lui,
à côté. Pas le baiser sur un billard.
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On a couché ensemble,
au lycée. Le voyage au ski.
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C'était toi?
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Oui. J'ai dormi à côté de plein de gens.
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Tu sais, quand quelqu'un
te tourne le dos, que tu es derrière,
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et que tu l'entoures de ton bras?
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- En chien de fusil.
- Où mets-tu l'autre bras?
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Tu peux t'allonger dessus,
le mettre entre vous deux,
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ou le faire passer au-dessus de ta tête.
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Mais parfois, quand je dors
comme ça, je me démets le bras.
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Je cherche toujours
un endroit où mettre mon bras
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tout en restant allongé près d'elle.
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Et?
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Comment ça, ''et''?
C'est une métaphore de notre relation.
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Je suis crevé. On se retrouve
à l'aire de restauration.
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Je sais ce qu'il ressent. Excusez-moi.
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Un coca, sans glace.
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Tu veux de mon coca?
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Petit ex prétentieux.
J'ai deux trucs à te dire.
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D'abord, je t'aime pas.
Je te vois ici toutes les semaines.
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Je hais les glandeurs. T'as rien
d'autre à foutre que de traÎner ici.
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Tu ne viens ni travailler, ni acheter.
On croirait que tu vis ici.
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Je méprise
ceux qui ne viennent pas consommer.
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C'est ce qu'on appelle
le sens du commerce, non?