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une dose de la meilleure.
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Pour toi et moi.
Comme au bon vieux temps.
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Je peux pas.
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Ce sera de la dynamite.
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J'ai ce truc à faire.
Pourquoi tu viendrais pas ?
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Si c'est ça, je m'en vais.
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tu sais bien ce que c'est...
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Fais gaffe à toi, bonhomme.
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A plus.
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ll faut savoir qu'il y a
différents genres de camés.
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Le petit con dilettante et friqué
qui y touche de temps en temps,
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et qui file sur la Riviera
quand il sent
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qu'il est vachement limite.
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Les junkies de la rue les détestent.
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Mais ils sont bonne poire.
Leur fric les rend supportables.
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Et puis, les fils de grands
bourgeois, la fine fleur BC-BG.
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Pareils aux autres, en gros.
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Eux servent à ouvrir les yeux
des parents sur ce virus social.
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Et à faire pression sur l'Etat
pour qu'il agisse.
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Et il y a nous,
les jeunes de la rue.
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On se met aux conneries très tôt.
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Vers dix-huit ans.
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On maîitrise tous la chose.
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Jamais on sera accros.
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Faut pas rêver.
J'en suis la preuve vivante.
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Au bout du compte,
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le junkie, c'est encore
métro-boulot-dodo.
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Sauf que les heures se penchent
un peu plus vers l'ombre.