:09:01
Tu m'as mal compris.
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Je n'essaie pas
de te voler tes secrets.
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Les marchands créent des affaires
et les artistes créent des troupes.
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Uns simple corde est faite
d'une multitude de torons.
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Viens te joindre á ma troupe !
On partagerait les bénéfices...
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et on ajouterait une touche
colorée á notre répertoire.
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C'est comme si on demandait
á deux montagnes de se rejoindre.
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Je suis un solitaire...
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et je suis habitué
á ma solitude.
:09:35
Dis-moi, vieux Maître,
as-tu un disciple ?
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C'est une pensée terrible...
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mais que se passerait-il--
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Si je venais á mourir
sans héritier ?
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J'emporterai
ce secret anodin...
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dans ma tombe.
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Comme c'est méchant
de ma part !
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Je t'ai blessé.
:10:10
Vieux Maître, chacun de nous
décide de son destin.
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Les généraux ne sont jamais
désarçonnés, ils galopent.
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Merci, mon frére,
de ton patronage.
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On est á égalité,
maintenant.
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Je n'oserais pas
en dire autant.
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Personne n'accorde
de l'importance aux filles.
:10:35
Toi non plus, car tu ne veux
qu'un garçon pour héritier.
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Et moi...
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je suis un personnage anodin,
une demi-femme.
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Je ne mérite pas que tu
m'appelles ''frére''.
:10:51
Mes propos étaient déplacés.
:10:55
Nous avons tous
nos propres peines.