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:56:05
Lui, connais pas.
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On va parler, maintenant ?
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Vous m'appeliez "papa" .
Tout se rapporte à votre père.

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T'es fou.
C'est ton rêve.

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Le rêve au lait noir
le concernait aussi.

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Non, c'est moi
qui apportait le lait au bébé.

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Selon Freud,
on est tous les acteurs du rêve.

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Freud, je l'emmerde.
Depuis l'autre fois. . .

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j'ose plus appeler ma mère.
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Soyez réceptif.
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Si vous êtes le bébé :
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il vous donnait du lait comment ?
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On arrête de parler de lui ?
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Justement, il faut s'y mettre.
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C'est dur !
Vous vous écoutez ?

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Ça donne :
"Aide-moi, toubib.

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Je souffre, pitié. "
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"D'accord, Paul. "
"On n'aide pas Paul Vitti ! "

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Bravo. Ça, c'est toi :
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"lntéressant.
Qu'en concluez-vous ?

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"Un désir non assouvi. . .
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snif snif. . . "
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- Parlons donc de ton père.
- Non.

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Son métier ?
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Aucune importance.
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- T'as hésité.
- Mais non.

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T'as hésité. Ça trahit une émotion,
une pensée.

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Que fait ton père ?
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- Il est psychiatre.
- Un psy ?

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Voilà pourquoi t'es tordu !
Patient suivant !

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Le temps presse.
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- On parle pas de ce problème.
- Ton père ?

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- Tu l'as dit !
- Non !

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Et ça te contrarie.
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Non !
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- Si.
- Arrêtez !

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Je deviens bon.
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On a peu de temps.
On touche à des trucs majeurs.

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D'où votre attitude.
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Si vous faites le con,
j'arrête.

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Appelez si vous êtes motivé.
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Je le suis !
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Tu m'analyses plus ?
:57:53
Bonjour à ton père.

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