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Mais les Sharks n 'ont pas perdu
tout leur mordant.
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Moi, ils me rappellent mon ex.
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Je vois pas quoi faire de plus.
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C'est absurde.
J'ai pas de foyer. Pas de vie.
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Il n'y a que le foot
qui compte pour moi.
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Parce que c'est pur.
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Quatre périodes.
Tu franchis une ligne, tu marques.
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C'est sain. . . La vie, non.
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La vie, c'est barré.
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C'est un autre monde, Tony.
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De mon temps, on s'estimait
heureux d'être sélectionné.
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J'étais barman
pendant l'intersaison.
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Je vendais des bagnoles d'occasion,
des assurances.
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D'autres faisaient du catch.
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Merde, à présent, des divas.
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Des corps parfaits toute l'année
et fragiles comme de la porcelaine.
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C'est la télé.
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Ca a tout changé.
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Notre façon de penser,
pour toujours.
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Dès le premier match interrompu. . .
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par des pubs de merde,
c'était foutu.
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C'est notre concentration
qui comptait, pas la leur.
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Pas un débile en train
de vendre des céréales.
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Tu vas penser blitz et blocages
croisés, une fois grand-père ?
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Tu vas regretter ton pote
qui t'engueulait. . .
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et te gênait
devant tes joueurs ?
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Je veux coacher à l'école.
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Revenir aux bases.
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Les gamins savent rien.
Ils veulent jouer.
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Tu l'as dit, Tony.
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C'est pur.