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- Oui ?
- M. John Malkovich ?
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- Oui. Qui est à l'appareil ?
- Mon Dieu !
:43:06
Vous ne me connaissez pas, mais moi, si.
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Je suis de vos admiratrices.
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Comment avez-vous obtenu ce numéro ?
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C'est que...
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je rêve de vous.
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Et rien que le fait de vous parler
m'excite un peu.
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Comment cette femme lui parle.
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Ecoutez, je ne trouve pas ça du tout
amusant. N'appelez plus, entendu ?
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Mes mamelons sont au garde-à-vous,
général Malkovich.
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Quoi ? Ses mamelons ?
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Pourquoi ne pas dîner ensemble ce soir ?
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Chez Bernardo, à 20 h ?
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J'ai très envie de vous voir.
Je vous adore dans ce film de voleur.
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Tu ne vas pas y aller ? Allez !
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Vas-y. Vas-y.
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- Vas-y !
- "... tel l'hiver.
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"Je suis malade, anxieux, pauvre,
tel un mendiant.
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- Vas-y !
- "Le destin m'a trimbalé par-ci, par-là.
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"Je suis allé partout. Partout.
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"Mais où queje sois allé,
chaque minute, le jour, la nuit... "
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Vas-y.
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Oui !
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- C'était comment ?
- Il faut que j'y retourne à 20 h pile ce soir.
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- Pourquoi ?
- Lâche-moi, Craig.
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- Excusez-moi. Vous êtes John Malkovich ?
- Oui, c'est moi.
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Vous étiez vraiment génial dans ce film
où vous incarnez un débile.
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Merci beaucoup.
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- J'ai un cousin qui est débile.
- Merci.
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Alors, vous pensez bien,
ça veut dire beaucoup pour moi,
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de voir des débiles incarnés
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sur grand écran
avec autant de compassion.