Mein liebster Feind - Klaus Kinski
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C'est la douleur
la plus abjecte qui soit.

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Le salut ne peut venir que de nous.
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Et n'ayez crainte,
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il n'y a rien que je ne puisse imaginer,
même le plus invraisemblable.

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Tous mes cheveux blancs
s'appellent Kinski.

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Il me manque.
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De temps à autre, il me manque.
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Pas toujours, mais...
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il a des moments où j'ai l'impression
qu'il est encore très vivant.

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L'important, c'est qu'il a créé
un climat de professionnalisme absolu.

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Il critiquait toujours la lumière,
il voulait des changements...

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Je me rappelle
quand on a tourné à Iquitos,

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dans le bureau de Poste, avec Bill Rose.
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Il se tenait là et il avait remarqué
que quelque chose n'allait pas.

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Comme toujours, il a demandé un miroir,
et comme toujours, il avait raison.

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Quand il critiquait quelque chose,
en général il avait raison.

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Et il percevait,
sur un plateau de 25 personnes,

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le moindre geste ou bruit anormal.
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Là, c'était la crise de nerfs.
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On peut dire qu'il avait
une présence presque animale.

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Il m'a appris une chose intéressante
au niveau corporel,

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que j'ai appelée la "vis de Kinski".
Il faut partir de derrière la caméra.

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Si on entre de profil dans le champ
pour se tourner ensuite vers la caméra,

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il n'y a aucune tension.
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Il a donc imaginé ceci :
Il se mettait à côté de la caméra,


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