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Les risques du métier.
On peut parler ?
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Allons au parloir, on sera tranquilles.
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On veut lâcher le trottoir,
mais on doit travailler.
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N'importe quoi, même des ménages.
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Y a pas grand-chose.
Enfin, éboueuses
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ou l'artisanat, ici, à l'atelier,
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broderie au petit point,
fleurs séchées...
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Je préfère encore éboueuse.
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Et toi, tu sais faire quoi ?
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J'ai été cuisinière.
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Elle est presque chirurgienne,
regarde, elle m'a recousue.
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Une épée, compatriote de Lola.
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Vous avez de ses nouvelles ?
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Je l'ai pas vue depuis 1 8 ans.
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Et moi, elle m'a dévalisée.
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On l'a eue ici,
il y a environ 4 mois.
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On l'a aidée à se désintoxiquer.
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J'ai veillé sur elle pendant son
sevrage, et puis elle a disparu.
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J'aimerais la saluer
avant d'aller au Salvador.
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Vous allez au Salvador ?
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J'irais bien. Dans le tiers-monde,
je crois queje ferais un tabac.
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Venez, je serai moins seule.
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Le tapin, c'est la galère.
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Les putes ça allait,
mais les drag queens nous tuent.
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Je supporte pas ces drags.
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Elles font du cirque,
pas du travestisme. Pire, du mime !
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Une femme c'est des cheveux,
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des ongles, une bouche
pour sucer ou critiquer.
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A-t-on déjà vu une femme chauve ?
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Je supporte pas,
c'est des épouvantails.
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Au Salvador,
ils sont en pleine guérilla.
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Ah bon ?Je savais pas.
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Je remplace une Soeur assassinée.
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J'ai pas vraiment besoin
d'une guérilla en ce moment.
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Ce que tu es bête.
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Vous êtes cuisinière ?
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Qui ? Celle-ci ?
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La meilleure.