1:50:12
	Bienvenue à Charenton,
abbé du Maupas.
1:50:14
	- Je suis ravi de ce nouveau poste.
- Vraiment ?
1:50:19
	Vous ne pourrez avoir
qu'un salaire de misère.
1:50:22
	Nous sommes la risée
de toute la France.
1:50:25
	Cependant, il y a une bonne nouvelle :
1:50:28
	l'hôpital est à présent
sous ma seule autorité.
1:50:32
	Mon principe est que chaque malade
doit gagner sa pitance.
1:50:37
	Les Presses de Charenton, l'abbé.
1:50:41
	Nous éditons des livres
pour les bibliophiles avisés.
1:50:46
	Les maniaques
s'occupent de la composition.
1:50:53
	Et les abrutis fabriquent
les reliures et l'encre.
1:50:57
	Remarquable, docteur !
1:50:59
	Les patients sont si soumis,
si dociles !
1:51:02
	lls sont en paix avec eux-mêmes.
1:51:04
	lls ont la satisfaction que seule
procure une dure journée de travail.
1:51:11
	C'est incroyable !
1:51:13
	Le marquis de Sade ?
Vous publiez réellement ses romans ?
1:51:18
	Depuis sa triste mort, il y a
un regain d'intérêt pour ses oeuvres.
1:51:22
	Bien sûr, j'emploierai les bénéfices à
redonner à Charenton son ancien éclat.
1:51:28
	Docteur...
1:51:31
	nous devons voir Herr Becker
à quatre heures.
1:51:34
	ll veut publier une édition suisse,
avec tranche dorée, reliée en cuir.
1:51:39
	- Merci, Charlotte.
- C'est un plaisir.
1:51:41
	Jetez un coup d'oeil à la page 205.
J'en ai replié le coin.