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Schöngarth, S.S. assigné
au gouvernement général.
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Dr Freisler, ministére de la Justice.
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J'ai aussi fait partie des S.A.
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Voilà qui je suis.
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Adolf Eichmann, S.S. Gestapo,
bureau des Affaires juives. Ça devrait...
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Oui, c'est tout.
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Heydrich, chef S.S. de la Sécurité
du Reich, bureau principal
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et Reichsprotektor de Bohéme- Moravie.
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Bienvenue.
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Des documents vous ont été remis.
Ils sont pour votre seul usage.
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Pas de copies, ne les montrez pas,
n'en discutez pas avec d'autres,
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sauf avec vos supérieurs.
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Nos ennemis ne doivent pas connaître
la façon dont nous procédons.
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Nous contrôlons mieux les événements
si nous contrôlons I'opinion.
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Aujourd'hui, chacun de nous
devient un porteur de secrets.
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- Notre secrétaire sera discret?
- II est d'accord.
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Parfait.
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Les communications passeront dorénavant
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par le colonel Eichmann,
mon adjoint pour les affaires juives.
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Il sera votre référent.
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Avant tout, nous avons un probléme
de place avec ces Juifs en Allemagne.
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Ça fait un an qu'on parle de ce Juif- ci
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et de ce Juif- là et des complexités de la loi,
et ce probléme,
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comme vous le savez, nous a préoccupés.
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Nous avons entrepris de les éliminer
du chemin de notre peuple,
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de tous les aspects de la vie
du peuple allemand.
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Les lois ont été promulguées
à Nuremberg. Un ban
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pour le Dr Stuckart, qui les a conçues.
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En toute modestie, je suis le coauteur.
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Ils ont établi la légitimité de la création
d'une société sans Juifs,
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d'une économie sans Juifs exemplaire.
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Et, effectivement, on a éliminé
les Juifs de notre vie nationale.
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Et maintenant, pour aller plus loin.
Le Juif, lui- même
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doit être physiquement éliminé
de notre espace vital.
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- Clarifions.
- Bien sûr.
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Nous y viendrons.
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Mais permettez, nous avons mené
une politique d'émigration musclée,
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mais qui veut encore d'eux?
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"Qui voudrait d'eux?",
voilà la limite de notre politique.
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Toutes les frontiéres d'Europe les rejettent
ou demandent un prix astronomique.