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En quoi suis- je dans le chemin, moi qui ne
suis qu'une piéce de moindre importance?
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Vous sous- estimez votre influence.
Pas moi.
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Il serait difficile de vous renverser.
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Mais certainement pas impossible.
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N'avez- vous pas dit, plus tôt:
"Soyons pragmatiques"?
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Oui.
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Alors, le moment est venu de I'être...
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jusqu'au moment où I'Allemagne aura
les moyens de votre philosophie:
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"Persécutez- les, appauvrissez- les,
exploitez- les, emprisonnez- les,
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"mais surtout, ne les tuez pas."
Et vous êtes un saint homme.
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C'est remarquable.
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Tout à I'heure, je vous demanderai
votre accord sur ce qui a été proposé.
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Et je dois répondre maintenant?
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Vous répondrez maintenant
ou vous répondrez plus tard.
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Je ne m'opposerai pas à vous.
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- Je veux plus que ça.
- Bien sûr.
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Bien.
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Nous nous comprenons.
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Puis- je vous raconter une histoire?
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- Une bonne?
- Une vraie.
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Racontez- moi cette histoire.
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C'est un ami qui me I'a racontée.
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Il connaissait un homme...
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Réalisez- vous I'ampleur de la réflexion
et des efforts investis dans le Plan?
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Grande, j'en suis sûr.
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Le maréchal Göring est trés clair.
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La guerre fait que la question juive
doit attendre.
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Les ordres ont changé.
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Ils ne changent pas les priorités.
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- C'est implicite.
- Non.
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Pourquoi c'est toujours
à la guise des S.S.?
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- Voilà, vous comprenez.
- Pas du tout.
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Vous venez de le dire.
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- Quand je ferai mon rapport au maréchal...
- Les ordres ont changé.
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C'est la S.S. qui dirige. Un navire
ne peut pas avoir deux capitaines.
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Le capitaine, c'est le Führer.
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Et pour ceci,
il a donné le pouvoir à Heydrich.
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Même Göring I'a donné.
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- Résignez- vous.
- Me résigner?
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A la façon dont ça va être fait.
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- Un soldat ne peut pas choisir...
- C'est bon.