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"Chère Clarice...
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j'ai suivi avec un grand intérêt
votre disgrâce et votre honte.
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Ma honte ne m'a jamais ennuyé
sauf en ce qui concerne...
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l'inconfort
de mon incarcération.
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Mais vous n'avez peut-être
pas la distance requise.
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Au cours de nos discussions,
en prison...
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il m'a semblé évident que votre
défunt père, le veilleur de nuit...
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avait une très grande place
dans votre échelle de valeurs.
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Quand vous avez mis fin à la
carrière du couturierJame Gumb...
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votre succès vous plaisait encore plus
car vous vouliez plaire à votre père.
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Maintenant, vous êtes
en disgrâce auprès du FBI.
"Un agent du FBI tue 5 personnes"
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Imaginez-vous votre père
sali par votre disgrâce ?
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Le voyez-vous dans
son cercueil de pin...
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brisé par votre échec...
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et la fin misérable
d'une carrière aussi prometteuse ?
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Quel est le pire aspect
de cette humiliation, Clarice ?
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Est-ce le fait qu'elle
rejaillira sur papa et maman ?
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Votre plus grande crainte est-elle
que les gens finiront par savoir...
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qu'ils étaient
de bon vieux caravaniers...
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sans classe
et sans éducation...
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et que vous êtes
pareille à eux ?
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J'ai remarqué en consultant
le site à mourir d'ennui du FBI...
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que leurs archives m'avaient
élevé du rang de criminel ordinaire...
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à la place prestigieuse de membre
des 1 0 criminels les plus recherchés.
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Est-ce une coïncidence,
ou avez-vous repris l'affaire ?
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Si c'est le cas, tant mieux, car
je dois sortir de ma retraite...
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et retourner
à la vie publique.
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Je vous imagine, assise
dans un sous-sol obscur...