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Pour certains, c'était difficile.
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Après 2001, je me suis juré de ne
plus travailler pour qui que ce soit.
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Parce que travailler avec Stanley,
c'était l'enfer.
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Il était difficile, exigeant.
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Il voulait toujours
atteindre la perfection. . .
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et étant jeune,
j'ai trouvé ça difficile.
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Il avait un esprit insatiable,
et tellement actif. . .
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qu'il pouvait à peine dormir,
à peine s'arrêter.
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Stanley Kubrick travaillait
7 jours sur 7. . .
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et presque 24h/24.
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Je pense qu'il lui était difficile
de soutenir son propre intellect.
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Kubrick se tourna vers
un puissant personnage historique. . .
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dont les triomphes, les défaites
et la personnalité le fascinaient. . .
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Napoléon.
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Napoléon est toujours dans sa tombe,
attendant d'être ramené à la vie.
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Je me demande ce qu'il penserait
de Lew Wasserman et de David Picker.
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Si cela lui plairait
qu'ils jugent sa vie.
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Napoléon représentait pour lui. . .
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un génie du sens pratique. . .
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qui avait pourtant échoué.
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Stanley était fasciné de voir
que quelqu'un d'aussi intelligent. . .
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Jan Harlan
Producteur Exécutif
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. . .et de si doué puisse faire
de telles erreurs.
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Il aimait comparer
la guerre avec les échecs. . .
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les échecs avec la réalisation, et
envisageait tout comme une bataille.
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Tous les réalisateurs aiment
comparer films et batailles. . .
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et personne n'envisage. . .
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des résultats moyens.
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Quand quelqu'un de si méticuleux
prépare quelque chose. . .
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si quoi que ce soit va de travers,
ca a l'air d'un désastre.
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Stanley avait peur d'une chose,
de commettre ce genre d'erreurs.
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D'être si enthousiaste
qu'on ne vérifie pas tout.
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C'était le joueur d'échecs en lui.