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" . . .comment est-ce que je pourrais
le filmer ?
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Comment jouer cela ?"
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Il était très déprimé
pendant la préparation. . .
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et j'étais soulagée
quand il abandonna le projet. . .
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parce que c'était vraiment
lourd à porter.
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Kubrick se tourna vers un autre projet
en attente. . .
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basé sur un livre de Brian Aldiss.
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A.I. évolua en un projet si gros. . .
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qu'il chercha la collaboration
d'un autre réalisateur.
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Il m'a dit : "Tu devrais réaliser
A.I. et je le produirais. "
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J'étais surpris,
et j'ai répondu vaguement.
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Mais il dit qu'il était sérieux.
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"Cela ferait une production Kubrick
d'un film de Spielberg. "
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Je me souviens de lui me donnant
une proposition écrite.
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Je lui ai demandé
pourquoi il voulait faire cela.
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Je savais que c'était
un projet qui lui était très cher.
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et qu'il avait rajouté
de nombreux éléments. . .
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à la nouvelle originale.
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Il répondit :
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"Ce film est plus proche
de ta sensibilité que de la mienne. "
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Il a insisté. . .
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et m'a demandé de venir en parler.
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Je lui ai demandé quand,
il dit : demain matin.
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J'étais à Long Island.
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Le lendemain, j'ai pris un avion
et débarqué dans sa cuisine.
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Nous nous sommes assis
et il a dit :
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"Je vais te montrer
les planches du film. "
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Il a sorti la pléthore de travail. . .
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qu'il avait déjà fait.
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Ce projet demandait
beaucoup d'effets spéciaux.
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Il l'avait repoussé
pour des raisons techniques.
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L'informatique était
sur le point d'exploser. . .
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et il pensait qu'il serait mieux
d'attendre quelques années.
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Le sujet suivant fut donc
Eyes Wide Shut.
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Quand Eyes Wide Shut fut annoncé
comme le prochain Kubrick. . .
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des journalistes se sont tournés
sur le mystérieux réalisateur. . .
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qui n'avait pas fait de film
ou donné d'interview depuis 10 ans.