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Ils ressassèrent
de vieilles histoires. . .
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que Kubrick n'avait jamais
pris la peine de démentir.
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Il avait été catalogué :
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"Réalisateur reclus,
sans doute à moitié fou. "
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Pour un homme qui contrôlait tout. . .
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savoir qu'il ne pouvait
en fin de compte. . .
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contrôler l'image
qu'on donnait de lui. . .
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a dû provoquer en lui un certain
désespoir, du genre :
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"Je m'en fous. . .
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Si c'est ce qu'ils veulent penser,
qu'ils le pensent. "
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Il le prenait comme il pouvait.
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Je savais que tout était mensonger,
c'est cela qui comptait.
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Pour lui aussi. . .
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Mais les choses les plus horribles
le heurtaient.
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Et des fois il en parlait.
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Sur la fin d' Eyes Wide Shut
il avait commencé à dire :
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"Bon, maintenant je vais répondre
à quelques interviews. . .
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pour rétablir quelques vérités. . . "
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Bien sûr qu'il ne tirait pas
sur les touristes sur sa pelouse. . .
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pour ensuite leur donner de l'argent
quand ils saignent !
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Mais ça correspondait bien. . .
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à ce monstre débile. . .
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qui errait dans sa maison
et détestait les femmes.
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. . . détestait les femmes ?
Mais il en était entouré !
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Il y a peu d'hommes qui connaissent
les femmes aussi bien que lui.
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Il m'est impossible
d'être objective et de dire :
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"II aurait dû parler, se montrer. "
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Il n'était pas comme ça.
Pourquoi aurait-il dû ?
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Il avait du culot.
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Ouvrant la porte à quelqu'un
qui cherchait Stanley Kubrick. . .
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il pouvait dire : il n'est pas là.
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Longtemps, personne ne savait
à quoi il ressemblait.
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Stanley était très cultivé.
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Curieux de tout et du monde.
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Les gens ne le réalisent pas.
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Ils pensent que parce qu'il était
obsessionnel et dévoué. . .
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le reste lui était égal.
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Mais le monde était partout
dans sa vie, dans sa cuisine.
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Il avait organisé sa vie. . .