:16:03
Parlons alors plutôt
de réalité intérieure d'un sujet,
:16:07
au sens métaphysique du terme,
:16:09
qui peut agir, penser, rire.
:16:12
Beaucoup plus juste,
Tanguy. C'est bien.
:16:15
Monsieur ?
Non, désolé.
:16:16
Il est trop tard maintenant.
Une autre fois.
:16:21
Je me disais : "Pourquoi
c'est pas à moi que ça arrive ?"
:16:25
Je pouvais plus m'arrêter
de pleurer.
:16:31
Je suis un monstre !
:16:35
Mais je peux plus le supporter !
:16:38
- Mme Guetz,
je vous l'ai déjà dit,
:16:40
il n'est pas anormal
que vous soyez impatiente
:16:43
de voir votre fils de 28 ans
acquérir son autonomie.
:16:48
- Mais il arrive,
j'ai l'estomac qui se noue
:16:51
et j'ai envie de le gifler.
C'est normal ?
:16:54
Mais oui !
:16:55
L'impatience se traduit
en agressivité
:16:58
que vous défoulez ici.
:17:01
Ça n'a rien de monstrueux.
:17:09
- Merde !
30 - 15.
:17:13
Prêt ?
:17:18
- Et 2e ace ! 40 - 15 !
:17:20
L'adversaire rit.
- Tu ris ?
:17:22
- Non, ça me fait pas rire !
:17:24
Bon. Allez, vas-y.
Ton missile...
:17:27
- Et jeu !
C'est pas possible !
:17:30
Y a eu un coup de vent !
:17:32
- Jeu, set et match !
- Adrien ! Adrien, arrête !
:17:36
Laisse ton frère !
:17:38
Mais va jouer là-bas, toi !
:17:41
Laisse-les vivre,
ça leur ferait du bien.
:17:44
Et à toi aussi.
:17:45
Et à nous
aussi !
:17:47
Râle pas,
t'as fait un super match.
:17:50
C'est qu'un jeu !
Hé, papa !
:17:53
Oh, il m'arrose !
:17:55
- Alors ?
Alors, 6-3, 6-2.
:17:57
C'est ton père qui fait tout
avec ses services.