:46:02
Fâchés ?
C'est lui qui t'a dit ça ?
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Non. Mais comme il revenait
à la maison avec des copines,
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je me suis fait des idées.
C'est tout. Rassure-toi.
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Marguerite ?
Sonnerie de fin de communication.
:46:21
Avec un peu de chance,
il me le pardonnera jamais.
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T'en fais une tête !
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Maman, arrête,
tu n'y es pour rien.
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Mais si, c'est ma faute.
- Mais non.
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C'était inéluctable. Et mieux,
tu m'as rendu service.
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Hein ?
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Je l'aime beaucoup,
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mais elle me tanne
pour qu'on s'installe ensemble,
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qu'on ait des enfants.
- C'est pas vrai !
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Et par affection pour elle,
je restais flou.
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Plus je la ménageais,
plus je m'enferrais.
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Je ne savais plus
comment m'en sortir.
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Je commençais à me résigner
en me disant que c'est la vie.
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Mais bien sûr,
c'est ça, la vie !
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Je peux lui dire
que c'était une blague.
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Tu crois que c'est mon idée
de la vie avec celle que j'aime ?
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Non, maman. Grâce à toi,
j'ai retrouvé ma dignité.
:47:35
Je perds pied, Paul.
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Écoute. Il part pour la Chine,
on verra après !
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C'est gentil de m'accompagner.
- Je t'en prie, mon grand.
:47:55
Tu rentres quand ?
- Le 8, dans une bonne semaine.