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En apprenant qu'on avait fait venir
un flic de L.A., j'ai paniqué.
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Je savais que les flics du coin
finiraient par faire le lien avec moi.
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Je ne les crains pas. Ils n'ont jamais
regardé dans les yeux d'un tueur.
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On n'est plus le même
après avoir tué. Tu le sais.
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Ce n'est pas de la culpabilité.
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Car je ne l'ai voulu.
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C'est comme un prise de conscience.
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La vie est si précieuse. Pourquoi faut-il
qu'elle soit si fragile, bon sang ?
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Tu peux aisément
le comprendre ça, non ?
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T'essaies de m'impressionner ?
Alors, t'as pas choisi la bonne personne.
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Supprimer cette fille, ça t'a fait
croire que t'étais différent.
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Mais tu ne l'es pas.
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T'es comme tous ces pauvres malades
à qui j'ai eu affaire pendant 30 ans.
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Tu sais combien de types comme toi
j'ai chopé le cul à l'air ?
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- Je ne l'ai jamais touchée comme ça.
- T'aurais bien voulu.
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Maintenant, tu regrettes
de ne pas l'avoir fait.
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Tout ce que t'as pu faire,
c'est de lui couper les ongles.
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Monsieur se croit si différent...
Mais t'as rien pigé toi, hein ?
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T'es mon boulot.
T'es ce pour quoi on me paye.
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T'as autant de secret pour moi
qu'une chiotte pour un plombier.
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Tes raisons pour l'avoir fait ?
Qu'est-ce qu'on en a à battre ?
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Tout est dans les motivations, Will.
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Qu'as-tu vraiment vu
à travers le brouillard ?
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J'ai pu tout voir, très clairement.
Je t'ai vu viser...
:13:38
- Laisse tomber.
- Tirer, et le toucher à la poitrine.
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Je l'ai entendu crier,
"Ne t'approche pas de moi!" Pourquoi ?
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Quelque chose à voir
avec les Affaires Internes ?
:13:50
Avec toute ces tensions
à l'intérieur du service ?
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- Tu crois que j'agirais aussi bêtement ?
- Je dis que ça se voit.
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Peut-être même que ça se sent.