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Il fallait que ce soit
quelqu'un qui faisait autorité,
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et quand il a parlé,
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c'était incroyable,
il a dit exactement ce qu'on attendait.
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Les morceaux sont
tout simplement incroyables.
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Ils étaient
des entités musicales à eux seuls.
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C'était naturel chez eux,
c'est ça qui est remarquable.
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Etant de bons musiciens
du jazz,
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ils avaient
un grand sens du swing.
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C'est pas toujours le cas
dans la pop.
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La grosse caisse avait sa note.
C'était pas un coup.
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Elle faisait "boum" ça donnait...
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Jordan dit que Droopy
aurait pu chanter pour Motown!
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Ça fait rire les gens
dans les salles.
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Mais ça a aussi froissé
la susceptibilité de certains.
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On a cru qu'il se moquait
des stars de la Motown.
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Mais il commence sa phrase
en disant:
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"Sauf le respect dû
aux stars de la Motown".
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Ça fait 40 ans qu'on encense
les stars de la Motown,
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elles sont riches et célèbres
et ces gars ont enfin l'occasion
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de s'exprimer, de bomber le torse
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et de dire exactement
ce qu'ils ont fait.
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Jordan étant un de leurs fans,
il n'a pas hésité.
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On passe tout le monde en revue,
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des photos de leur jeunesse.
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Ce qui est sympa, c'est que la Motown
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a fourni les mixes d'origine
avec les pistes séparées.
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A mesure qu'on présente les musiciens,
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on pousse le son de leur instrument.
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On commence avec deux instruments,
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par exemple, James Jamerson apparaît
et on pousse la basse,
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et à chaque musicien,
on ajoute un instrument.
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Là, on a la scène de Joan
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qui casse la baraque
avec "Heat Wave".