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et attachait un élastique
à chaque bout...
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Là, c'est James Jr.
Qui raconte l'histoire
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de son père, à Edisto,
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qui jouait avec un élastique.
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Cette contrebasse
me fout la chair de poule
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car je n'ai jamais rencontré James,
il est mort en 1983
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avant que j'écrive le livre.
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Il y a encore un dépôt sur le manche.
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C'est sa sueur et donc ses molécules
qui sont sur ce manche.
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Sur les manches en ébène,
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la sueur et la saleté
se déposent plus facilement.
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James ne la nettoyait pas,
pour qu'elle "garde le funk".
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On a donc 20 ans de molécules
de Jamerson sur cette contrebasse,
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et dès que
je m'en approche, j'ai des frissons.
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Mon père disait.
"Si tu ne le sens pas, ne le joue pas."
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On vient de voir des images
d'Edisto oû James a grandi.
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James Jr. Aussi
est un grand bassiste.
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On était contents qu'il soit là,
il venait d'avoir
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un grave accident de voiture
en Caroline du Sud.
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Là, il a des broches partout.
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Les médecins lui ont ressoudé les os
avec des vis et des broches,
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on a eu de la chance
de l'avoir avec nous.
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- C'était oû?
- Au Bo Mack's.
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Le Bo Mack's
est un club de jazz de Detroit
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oû tous les Funk Brothers
venaient jouer.
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D'ailleurs,
la première fois que j'y suis allé,
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Pistol a débarqué.
Il avait beaucoup de charisme.
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Il y avait une jam-session,
Pistol a débarqué
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et a semé la zizanie.
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Je crois que c'était
Norman Thrasher qui chantait
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et en plein morceau,
Pistol se plante devant la scène