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A mes débuts, je chantais au Dan Lynch,
un bar de New York,
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et ils avaient un super juke-box.
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Souvent après mon show, j'écoutais
"What Becomes Of The Brokenhearted".
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Je trouve qu'elle mériterait
une reprise.
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On verra si je réussis l'audition...
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Pas la peine,
tu as réussi le test haut la main.
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On prépare la scène musicale
la plus forte du film,
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"What Becomes Of The Brokenhearted".
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Joan est le héros de ce film,
elle est super avec eux.
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Oui, c'était pas évident parce que
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la chanson avait fait un carton,
reprise par un Anglais.
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Je crois que c'était Paul Young.
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Deux versions avaient déjà cartonné,
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il fallait se montrer à la hauteur
de Jim Ruffin et Paul Young,
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ce n'était pas facile
mais elle s'en est très bien tirée.
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On le voit bien à la fin,
si vous regardez son cou.
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Oui, elle a forcé,
j'ai cru qu'elle allait perdre la voix.
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Elle est allée jusqu'à la limite.
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Comme quand John Lennon
a chanté "Twist and Shout",
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George Martin l'a fait chanter 100 fois
pour irriter sa voix
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et obtenir un son rauque,
pour qu'il ait l'air en colère.
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On entend toutes les nuances.
On sent la tonalité de la voix,
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à la fin de la chanson,
c'est très émouvant.
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Voilà Rudy en haut-de-forme.
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C'était un vrai dilemme pour moi.
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Cette chanson devait être dirigée.
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La majeure partie de la chanson
est facile, rythmée,
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mais il y a le break de Seth Justman,
le frère de Paul.
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Il fallait quelqu'un pour diriger,
il y avait plein d'entrées.
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On m'aperçoit plusieurs fois
à l'arrière-plan,
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je ne voulais pas
qu'on me voie autant qu'Eddie et Joe.
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Je voulais me faire tout petit,
je ne suis pas un Funk Brother.